Une réponse, peut-être dans cet assemblage de rochers devant lequel sa marche l'a conduite. Il a l'aspect d'un tumulus, la forme archaïque d'une aire sacrée héritière d'un lointain passé, sous la forme d'un enchevêtrement de pierres, de végétation et de terre. Au sommet une croix de facture grossière, taillée dans une lave grise semblable à celle de la roche qui supporte son socle, si usée qu'il ne reste plus rien du relief qui a du la personnaliser, n'est plus garante de la victoire chrétienne sur le paganisme. Le temps a ramené la foi à ses valeurs premières : la croix, recouverte des mêmes lichens que la pierre celtique, fait corps avec l'élément dont elle fut tirée et participe, en parfaite symbiose, à la magie du lieu.