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Citations de Martine Le Pensec (47)


#Loin des préoccupations de son procureur préféré, Léa continuait à creuser les détails qui l'interpellaient dans les deux affaires. L'absence de Treguer avait le mérite de lui octroyer une plus grande liberté mentale. Elle ne se sentait plus obligée de vérifier son téléphone, de peur de rater appel ou un message de l'inquiet permanent qu'était son compagnon.#
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#Léa se frotta le front et secoua la tête, songeant qu'elle s'emballait. Que le parfum d'un mystère se mette à flotter autour d'elle et elle partait au galop, tel un pur-sang !#
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#Léa se sentit transpercée par les regards braqués sur elle. Elle croisa les doigts pour faire bonne impression à l'assemblée qui n'était pas très nombreuse, à vrai dire.#
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Soudain, une image lui traversa l’esprit. Celle de Tittu, son chat de 3 ans, qui l’attendait au domaine. Une certitude l’envahit. Elle ne pouvait pas partir sans lui. Impossible de l’abandonner sans savoir quand elle reviendrait. Que deviendrait-il si Thomas était lui aussi parti ? Qui le nourrirait ? Elle était fusionnelle avec l’animal et ne supporterait pas de le perdre. Sa décision était prise. Le détour ne lui prendrait qu’une heure de plus et lui laissait le temps d’arriver à Bastia pour le ferry.
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Elle s’engouffra dans l’allée qui menait à la maison en faisant gicler le gravier sous les roues puis arrêta brutalement le moteur. Soudain le silence lui parut menaçant. Pourtant, au premier regard, rien n’avait changé. Elle se dirigea vers la porte d’entrée. Elle la trouva légèrement entrouverte. Une sueur glacée dévala son dos tandis qu’elle tentait de se rassurer. Et si Thomas était rentré entre-temps ? Elle poussa résolument la porte et appela son compagnon. ...
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Le Mega Andrea, de la compagnie maritime Corsica Ferries, avait quitté le port de L’Île-Rousse trois heures plus tôt et voguait au centre de la Méditerranée. Quatre heures suffiraient à rejoindre le port de Toulon et il commençait à se détendre un peu.
Le premier bateau qui ralliait le continent avait fait l’affaire. Il n’avait pas pris de bagages. Juste son téléphone portable, qu’il hésitait à rallumer. Il ne se rappelait plus si cela suffisait pour ne pas être tracé. Ou fallait-il qu’il sacrifie son smartphone tout neuf en le jetant par-dessus bord ?
Que ferait-il ensuite, une fois arrivé sur le continent ? Il fallait qu’il s’organise. Qu’il donne le change. Ensuite, il disparaîtrait quelque temps.
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L’individu de droite profita de sa surprise pour la maîtriser. Tout s’était joué en quelques secondes. Elle était abasourdie tandis qu’il la tenait fermement. Lily fut prise de violents tremblements. Une sueur froide la glaça entièrement tandis que ses dents se mirent à claquer. Du coton dans les oreilles. Un brouillard épais dans la tête. Les muscles sans force. Le choc de la scène qui venait de se produire avait anéanti sa réactivité. Lily était hébétée. Elle sentit qu’on la dirigeait vers le fauteuil voisin de Florent. Elle étouffa un hoquet tandis qu’on l’y poussait. Les deux individus discutaient à voix bas se. Ils ne semblaient pas d’accord. Celui qui l’avait maî trisée paraissait affolé. Il tournait en rond en pas sant sa main sur sa cagoule.
— C’est de la folie, perçut-elle. On ne peut pas faire ça !
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Pourrait-elle un jour l’oublier ? Elle était aussi terrorisée par la tempête. Perdue dans ses pensées, à la sortie du restaurant, elle avait erré dans Central Park, tout proche, ignorant les nuées menaçantes. Maintenant, elle hâtait le pas, consciente de son imprudence. Ses Converse gorgées d’eau faisaient un bruit de succion à chaque pas. Il n’y avait plus âme qui vive dehors.
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Ses larmes se mêlaient aux gifles de pluie. Rose était bouleversée. Son passé venait de remonter à la surface comme une bulle nauséabonde éclatant à la surface d’un marécage. À six mille kilomètres de la France, il plantait encore ses crocs dans sa nuque.
Pourrait-elle un jour l’oublier ? Elle était aussi terrorisée par la tempête.
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Ses larmes se mêlaient aux gifles de pluie. Rose était bouleversée. Son passé venait de remonter à la surface comme une bulle nauséabonde éclatant à la surface d’un marécage. À six mille kilomètres de la France, il plantait encore ses crocs dans sa nuque.

Pourrait-elle un jour l’oublier ? Elle était aussi terrorisée par la tempête.
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Elle ne sentait plus la sueur qui ruisselait de son front en assombrissant la racine de ses magnifiques cheveux roux, ni sa bouche sèche à force de terreur. Elle était au-delà de tout, galvanisée par la panique qui la gagnait. Elle forçait sur la paroi, s’arrachant les ongles au passage. Elle sanglotait et hurlait à la fois, d’une voix cassée par la terreur.
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Ses doigts meurtris ne percevaient plus la douleur. L’exiguïté du lieu l’oppressait au point que le cœur lui manquait. Il battait lourd et fou dans sa poitrine. Un oiseau affolé se heurtant aux parois de sa cage.
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Enserrée de tous les côtés par la terre humide qui l’enveloppait comme un linceul, le souffle court, elle jetait ses dernières forces dans une pression désespérée sur le couvercle qui l’emprisonnait.
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Les objets, il les avait balayés d’un : « Ils doivent venir d’une saisie, dans une enquête. J’ai dû les mettre machinalement dans ma poche et ils seront tombés ici. »
Elle n’avait rien répliqué. Petit à petit, l’alternance du chaud et du froid avait fait son effet. Elle ne répliquait plus pour ne pas attirer la foudre. Un réflexe de survie.
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Elle ne savait plus où elle en était. Il lui était arrivé de retrouver dans sa chambre un rouge à lèvres, une fois, ou un string. Pas à elle, bien sûr. Lorsqu’elle s’était hasardée à poser la question sur le sujet, une avalanche de coups lui étaient tombés dessus. Suivis de caresses et de demandes de pardon, à genoux, de Serge. « Tu comprends », lui avait-il dit, « c’est de ta faute tout ça. Tu me fais sortir de mes gonds en n’ayant pas confiance en moi ! »
L’essentiel était dit : « C’est de ta faute. »
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Léonie regarda autour d’elle et reçut un coup de crosse dans le flanc qui l’obligea à s’exécuter. Les deux guichetiers, blêmes, ne pipaient mot. Le braqueur fit un signe du bras et, ce faisant, dévoila un étrange tatouage sur son avant-bras. Rouge. Léonie n’eut pas le temps d’identifier ce qu’il représentait. L’homme qui la précédait dans la file avait suivi son regard et Léonie le vit pâlir à son tour. Le braqueur réclama la caisse sans les perdre de vue. Pendant que le guichetier rassemblait les espèces, il se rapprocha encore d’eux. Elle vit que son voisin la regardait d’un air épouvanté, tandis que sa main s’égarait dans ses vêtements. Elle perçut dans un souffle :
—Je vous en supplie, articula-t-il silencieusement.
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Une cliente avait terminé ses opérations et quittait le guichet. Loïc Troël allait prendre sa place quand un brouhaha se fit entendre. Le sang de Léonie se glaça dans ses veines. Un homme cagoulé avait profité de la sortie de la cliente pour forcer le passage et pointait une arme à feu sur eux.
— À terre ! cracha-t-il.
Des cris fusèrent dans l’agence, suivis d’un silence de mort.
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Soudain, une information tomba, la faisant tressaillir :
« — Dernière nouvelle : un avion Fokker de la compagnie Iroise Air, qui effectuait un vol touristique avec trente-trois personnes à bord, a disparu des écrans de contrôle cet après-midi à 15 heures 37. Des recherches sont mises en place pour retrouver le vol IA122. »
Claire frissonna. C’était le vol de sa vieille copine, Carole. Elles avaient été convoyeuses ensemble pendant des années et Carole avait raccroché deux ans plus tôt. Elle s’était fait embaucher par cette petite compagnie aérienne bretonne qui assurait la liaison quotidienne Brest-Ouessant ainsi que des circuits touristiques.
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Un froid inconnu l’envahissait rapidement. Son corps se détachait de son esprit ou était-ce le contraire ?
L’homme, penché sur elle, lui parlait mais les mots ne lui parvenaient plus qu’à travers un épais brouillard.
Du coton.
Le grondement dans ses oreilles s’amplifiait.
Elle entendait la corne de brume rappeler les bateaux.
Le sauveteur s’affairait, gonflait le tensiomètre en interpellant le conducteur.
— Plus vite… Elle va… passer… ici… sept… six… Je… la… perds !
Un voile rouge puis noir obscurcit la vision de Cathy.
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Il lui restait petit Tom désormais. Il l'avait ramené une nuit dans ses valises. Retour de mission particulière. Sa mère avait été tuée tout près de lui, dans un de ces pays à feu et à sang. Il l'avait déposé dans les bras de Flora qui n'en avait pas su plus. Comme dernier lien avec son passé, ils lui avaient conservé son véritable prénom Tom. C'était maintenant un petit garçon dégourdi de cinq ans et demi.
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