cent mille Finlandais mettent le cap sur un lac gelé, poursuivit Nuutinen. Ils se sont levés de bonne heure, ont rempli de café une bouteille thermos et parcourent des dizaines de kilomètres en voiture. Pourquoi ? Pour forer un trou dans la glace. Pour attraper trois perches et deux gardons. Il s’agit de recueillement. De questions existentielles. Et dire que l’Eglise luthérienne se prive d’un tel atout en n’incluant pas la pêche sur le lac gelé dans ses retraites monastiques