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Critiques de Mary Gordon (6)
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La Petite Mort

Monica partage son temps entre Cape Cod et New York City, entre son travail d’enseignante et son atelier de peinture. Cette artiste de cinquante ans a bien vendu quelques toiles, mais n’est pas ce que l’on appelle un placement ou une valeur montante. Lors d’une conférence, elle fait la connaissance de B., un riche trader, passionné par ce qu’elle produit. Il lui propose de devenir sa ‘muse’ au masculin et surtout de pourvoir à tous ses besoins durant les deux prochaines années afin qu’elle puisse se consacrer exclusivement à son art. Il prend surtout Monica au mot afin de prouver qu’une femme artiste peut devenir l’équivalent des plus grands.



Ce roman entremêle habilement l’art, le sexe et l’argent, comme si l’un ne pouvait exister sans les autres. Monica et son modèle deviennent rapidement amants, copiant en cela les relations des peintres ou écrivains avec leur muse. Mais notre féministe convaincue en devient rapidement perturbée. Et si le fait de coucher avec celui qui est tout à la fois sa muse et son mécène ne la transformait en prostituée ?



L’auteur insiste particulièrement sur la description des rapports homme-femme. Ce livre aborde également le processus de création, la manière dont l’artiste est influencée par les maîtres et définit peu à peu ce qu’elle souhaite peindre et surtout montrer. Ceci débouche bien évidemment sur la morale et sur la place de la religion.



Le titre original est Spending. Dépenses. L’argent qui permet de tout acheter à celui qui le possède, du temps, des biens de consommation, des voyages dans les galeries des musées, de l’art, du sexe, qui ouvre la porte au luxe. La traductrice l’a transformé en français par La Petite Mort et ceci a complètement changé mon ressenti. C’est bien évidemment plus qu’un clin d’œil sur les relations sexuelles de deux principaux protagonistes. Mais c’est surtout le projet artistique complet de Monica qui s’inspire des Christs gisants et en détourne complètement le sens premier pour en donner son interprétation.

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La compagnie des femmes

Trouvé au fond d'un carton plein de "vieux" livres, ce roman m'a attiré par son titre, accrocheur. Je pensais y découvrir une trame tournée vers le féminisme, mais finalement, ce fut un peu l'inverse, l'histoire d'un petit groupe de femmes dont la vie ne tourne qu'autour d'un prêtre "gourou" au charisme délirant. Assez inattendu, ce roman se lit sans déplaisir, l'écriture est plutôt bonne, les personnages hauts en couleurs sont bien campés. Cette esquisse de la société américaine écartelée entre puritanisme religieux (ici, catholique) et mouvement de libération hippie s'avère intéressante, on prend conscience de la condition féminine dans les Etats-Unis des années 70 : avec un mouvement hippie qui sous couvert de libération de la femme, ne la fait passer que de "bonne soeur" à "bonne à prendre" (puis à jeter) ... Les personnages de femmes, soumis - de bon gré, hélas !- à l'autorité et au pouvoir d'un homme misogyne usant du poids de sa fonction (prêtre, pour l'un, professeur, pour l'autre) sont quelque peu exaspérants, on aurait envie de les secouer un peu !!! Mais réalistes, trois fois hélas.

Pas le roman du siècle, mais un bon sujet de réflexion !
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La compagnie des femmes

Un petit groupe de femmes seules dans la vie sont conseillées par un prêtre, leur directeur spirituel à toutes. Le centre d'attraction du groupe est la fille de l'une des femmes, angoissée par l'amour envahissant de ces êtres qui placent en elle tout leur espoir.

Très fine analyse psychologique et peinture intimiste de la mentalité américaine.
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Le mari de la traductrice

Je ne l'ai pas terminé : je n'ai pas réussi à rentrer dans ces histoires...
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Refuge provisoire

Ensemble de 18 nouvelles axées sur l'analyse psychologique d'individus en apparence "normaux" mais que taraudent des fantasmes, des refoulements d'anciennes blessures ou simplement cette difficulté d'être qui en certains instants ébranle chacun de nous. Dans une écriture sobre et naturelle, avec sensibilité et humour, l'auteur se fixe sur l'imprécise et redoutable frontière qui sépare l'intimité du domaine d'autrui : rapports ambigus d'un couple, d'un fils avec sa mère exagérément protectrice.
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Le mari de la traductrice

Un livre de nouvelles, dont une a donné le titre au livre...

Bon, j'avoue, c'est un cadeau très drôle de ma femme mais il n'y a que de son titre que je me rappelle :p

(Ce qui ne veut pas dire grand chose : je pense que je n'ai lu que cette nouvelle-là. Et j'ai dû être happé par un autre cadeau)
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