Tu es loin mais, à chaque pas,
Je me regarde avec tes yeux,
Avec tes yeux grisés à mort,
Et je bondis d’excitation.
Ma robe ondule sur le pont.
Le pont, c’est moi ! Les canoës
Glissent sans bruit. La Seine est pleine
De chlorophylle. Elle sent toi !
À travers mille et un vacarmes,
La Seine te porte ma voix,
Tel le vent jouant à être toi,
Soulève ma robe, affamé.