La ville ronronne comme un gros chat, la tour Eiffel scintille, comme une grande girafe, le Sacré-Cœur amélipouline sur sa colline, et moi, je pense à l’Ardèche, à mes garrigues embaumées, au noir de la nuit percée d’étoiles. A Paris, on ne discerne que les plus hardies, la pollution décourage les autres. Mais la ville toute entière est un ciel renversé, avec ses voies lactées de boulevards, ses constellations d’enseignes, et les millions de petits astres intimes des façades.