Tant que la bicyclette demeure un moyen de déplacement, elle ne donne pas la liberté à ceux l'utilisant. Par cette expérience de la randonnée à bicyclette, je me suis rendu compte qu'on pouvait se servir de la "petite reine" autrement. Elle peut devenir un moyen d'observation pratique. On peut aller plus loin qu'à pied. On a plus le temps d'apprécier le paysage qu'en voiture. On peut sentir le vent et l'odeur. Cela permet de concevoir, dans une vitesse pertinente, le rapport entre le corps et l'espace.
(...)la consommation n'est plus accessoire, elle est existentielle. La consommation conditionne voire détermine l'existence humaine.