... ce sont nos blessures qui nous font, nos douleurs qui nous fabriquent, nos manques qui nous construisent, en creux, nous sommes coulés dans le moule du désir, il nous modèle en nous torturant, nous donne la forme de ce que nous n'avons pas, c'est le vide entre deux mondes, l'énergie entre deux corps qui se repoussent en se touchant, qui s'annulent dans l'étreinte si jamais ils s'atteignent, c'était prévu depuis le départ, il n'y avait rien à faire, donc rien à regretter.... p 138