J'avais honte parce que c'était une époque où j'étais particulièrement croyant. Je savais que ce n'était pas une pratique encouragée par Dieu. Je savais que le plaisir était sale, que le plaisir devait être craint. Je savais qu'il fallait souffrir, aider les autres, ne pas se plaindre, ne pas s'aimer, ne pas se toucher. Mais le Diable était plus fort que moi. Le soir, je me touchais. Dans les toilettes, je me touchais.