« Le vent n'attend pas de l'herbe
Qu'elle réponde pourquoi,
Lorsqu'il passe,
Elle ne peut tenir en place. »*
*Emily Dickinson.
Parfois, les choses arrivent avant les mots qui les nomment. Parfois, cest le nom qui donne à la chose le poids d'une existence.
Je suis comme ça, Sue. Je vis avec avec ce besoin de faire du plus insignifiant moment un souvenir qui vaille la peine.
La vie n’aura de cesse de nous le rappeler : nos liens, si profonds soient-ils, doivent leur grande beauté au fait qu’ils reposent sur un équilibre instable. Inexorablement fragile.
Se rappeler que parfois, ce que l'autre attend, c'est une simple occasion de nous dire à quel point il est désolé. A nous de la lui donner.
Dans un tribunal pénal, il s’agit de mettre en avant la version la plus convaincante de l’histoire en fonction des ressources, de la loi et des intérêts de ton client.
Pour qu’elle puisse s’exercer en deçà de son principe d’ordre idéal, la Justice doit être incarnée par un système concret. Et ce système, malheureusement, nous ressemble. Il est arbitraire, incomplet, ainsi parfois, il est injuste. Moi, je veux être du bon côté. A la conclusion d’un litige, je veux pouvoir me dire que j’ai accompli quelque chose de juste. Que j’ai protégé quelqu’un qui le méritait vraiment. Mais rien ne me garantit que c’est possible. Pas en suivant les règles, en tout cas. C’est flippant, je trouve.
Hihi ! S’appeler Pia alors qu’on déteste les pies. Quelle ironie !
Les choses de la vie ont beau être éphémères, en précipiter la transformation ou la chute n’en demeure pas moins cruel.
La vie, c’est avant tout des devoirs. Une marche à suivre. Surtout pour les gens ordinaires.
Rémunérer un service implique un certain degré d’investissement et de rigueur de la part de la personne engagée. Des qualités que l’on peut attendre, mais jamais exiger de ses amis.