La tombe du martyr, qui avait été un homme très bon, se convertit en un lieu de pérégrinations massives massives, et comme ni les siècles ni les énormes efforts tentés par l’Église ne réussirent à anéantir cette coutume, elle fit de nouveau ce qu'elle savait si bien faire : de la même manière qu'elle inventait des saints inexistants, transformait les célébrations des dieux antiques en fêtes chrétienne ou maquillait la vie des personnages populaires , presque toujours païen ou initiés, elle profita de l'oubli dans lequel était tombé le sépulcre du Priscillien au moment de l'invasion arabe du VIIIè siècle pour le transformer en sépulcre de l'apôtre saint Jacques le Majeur.