La vérité, c'est que je suis une octogénaire irritée par la sénescence, qui survit à coups de pilules avalées chaque matin, renouvelées à tout jamais, à prendre avec de la nourriture. L'arrière-goût poudreux de la maladie ne s'efface qu'au moment d'aller me coucher. C'est ça, la vérité. Mais je dis rarement la vérité.