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2.61/5 (sur 9 notes)

Nationalité : Canada
Biographie :

Journaliste et auteur canado-israélien.

Matti Friedman a été grand reporter au Liban, au Maroc, au Caire, à Moscou et à Washington, et a couvert les conflits en Israël et dans le Caucase. En tant que correspondant pour Associated Press, il s'est spécialisé en religion et archéologie d'Israël et des territoires palestiniens.

Il a grandi à Toronto et vit désormais à Jérusalem où il écrit pour le Times of Israel.

2012 "The Aleppo Codex: A True Story of Obsession, Faith and the Pursuit of an Ancient Bible", en français "Le codex d'Alep"

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Le Codex d'Alep - Matti Friedman Le Codex d'Alep peut se lire comme un thriller. Mais aussi comme une histoire du peuple juif ou une méditation sur l'Histoire et les mythes. » Jonathan Saf...


Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Une curieuse particularité de la Section arabe était que les hommes refusaient de se présenter comme des agents ou des espions. Ces termes étaient jugés déshonorants. Au lieu de cela ils choisirent un mot curieux, qui existe en hébreu et en arabe mais qui n'a aucun équivalent en anglais (ni en français). Ce mot mista'arvim, ou mousta'aribin en arabe, se traduit par "ceux qui passent pour des Arabes." C'était un nom ancien. Il était employé dans la communauté d'Isaac à Alep, par exemple, pour désigner les Juifs nés en Syrie qui avaient toujours vécu là et adopté la culture arabe après la conquête islamique de 637. Ce nom les différenciait de la seconde partie de la communauté, les Séfarades, arrivés seulement après l’expulsion espagnole de 1492. Les hommes de la Section se faisaient appeler les mista'arvim.
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Mais en réalité, Isaac vivait à genoux à Alep - c'était la stricte réalité. Il existait à l'échelon le plus bas d'une communauté de tout temps classée de seconde zone par l'Islam, et qui vivait à l'ombre de la majorité arabe. En 1756, un visiteur anglais observa [...] que parmi les Musulmans les Juifs étaient "considérés avec encore plus de mépris que les Chrétiens," et que les Juifs pauvres étaient "plus sales et plus débraillés que tous les autres gens."
La domination coloniale française après la Première Guerre mondiale avait amélioré le sort des Juifs, mais le père d'Isaac se rappelait encore une époque où n'importe quel piéton Musulman pouvait demander à un Juif de s'écarter et de marcher dans le caniveau au milieu de la rue.
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Yakuba ne voulait pas passer par l'entrée principale, car s'il était fouillé, on découvrirait dans ses poches le révolver et les dix mille livres. Il fit donc le tour et rampa en plein air. Il aperçut un peu plus loin un homme debout près de la sortie, qui attendait pour régler sa note - c'était Gamliel. Derrière lui se tenait Shimon, l'agent qui avait apporté la radio. Ils avaient renoncé à attendre Yakuba et s'apprêtaient à s'en aller.
Il se glissa derrière eux et leur tapa dans le dos avec un chaleureux sabah el-kheir en arabe - Bonjour ! Ils sursautèrent, l'étreignirent avec soulagement, puis engagèrent une conversation embrouillée et prudente. Le dernier agent était parvenu à Beyrouth.
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Les sionistes avaient l'art de changer l'humiliation en idéal. Ils étaient pauvres ? Ils exaltaient la pauvreté. Ils avaient été chassé de leurs maisons et de leur pays ? Ça ne posait pas de problème : leur vrai foyer se trouvait depuis toujours en Terre d'Israël, et ils avaient eu l'intention de venir de toute façon. Ils étaient des réfugiés ? Non, des pionniers. C'était une brillante alchimie narrative, et dans ce siècle effroyable elle sauva les Juifs du piège de la victimisation et inversa leur destin.
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Les garçons avaient entendu parler à demi-mot du Palmach, qui recrutait la plupart de ses hommes et de ses femmes dans le mouvement kibboutzik. En fait, apprirent-ils, si le kibboutz était l'élite du sionisme, le Palmach était l'élite du kibboutz. Mais si vous posiez une question à ce sujet on vous priait de vous taire. Les Britanniques et les Arabes avaient des oreilles partout.
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