L'histoire du cinéma parlant ressemble beaucoup à celle du cinéma muet : il s'agit avant tout pour les marchands de ne pas tolérer les initiatives individuelles et de rendre impossible la concurrence.
Mais le problème était singulièrement plus simple.
Il avait fallu investir 200 millions de dollars pour le nouvel équipement des studios.
Le prix de revient d'un film parlant était au minimum cinq fois plus élevé que celui d'un film muet. Il n'y a pas d'indépendants à ce prix-là.
Les rivalités ne sont plus aussi pittoresques.
On ne garde plus les studios révolver au poing, on ne démolit plus les caméras : on se bat à coup de brevets, et entre sociétés anonymes.....
(extrait de "la deuxième avant-guerre (1934-1940) - comment se fait un film")