Je ne le guette pas, mais le sentiment que je l’attire plus qu’il ne m’attire, que, par mon entremise, s’exerce une puissance qui déjà l’amène aux frontières de ce monde, c’est là comme la racine du mot oubli, la source du trouble, que je ne puis maîtriser, car c’est un sentiment troublant, il dissimule en lui une tentation difficile à vaincre, où je risque sans cesse de me montrer fort contre moi-même.