Élise, lui dit-il, ému de sa simplicité, vous êtes à un âge où l’on ne comprend pas tout, mais où l’on sent beaucoup de choses que les autres ignorent. Je vous demande pardon à l’avance des peines que je vous causerai et des malheurs qui vous attristeront. Peut-être aurait-il mieux valu qu’un autre aujourd’hui vous serrât dans ses bras et vous fît des promesses de bonheur. Pourquoi est-ce vous que le sort a choisie ? Je le regrette et j’en suis heureux, car il est doux de laisser une trace dans une âme innocente, même au prix de beaucoup de tristesse.