Parfois il règne en ma maison
Parfois il règne en ma maison un tel silence
Que l’on entend le pas argentin des lumières
Venant me saluer du fond de l’univers
Et mes meubles parler tout bas de leur enfance
Pleine de faons furtifs et d’écureuils secrets
Dans les profondeurs bleues d’une immense forêt
Où les aulnes en fées, chaque soir, se changeaient.