Le train me débarqua sur la plateforme déserte, en une aube d’estampe japonaise. Maisons, forêt, étaient des lavis synthétiques à l’encre de Chine, ourlés d’un trait vert sombre, sous un ciel vert clair. A l’est, entre la cime de la forêt et le ciel, un pinceau ferme et délicat avait tracé d’un seul trait cette bande citron qui allait être le jour.