Gilon ignorait que ceux qui parlaient ainsi de Sylvaine se souvenaient d'elle, au temps encore peu lointain, où elle n'était qu'une adolescente perdue, terrorisée par la faim, vénale par nécessité, cupide par privation, vicieuse par désarroi et viciée par les vieillards, avant qu'une aisance matérielle dont elle était maîtresse, quelques succès au théâtre, le frottement de la société de Paris, et une liaison physiquement plus satisfaisante (...) lui eussent donné une sorte d'épanouissement qu'elle présentait maintenant.