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Citation de gill


La contessa Lucrezia Sanziani lit son testament - et le notaire sursaute : parmi les bénéficiaires, il y a des gens morts depuis des années ; au nombre des legs, des biens qui n'ont jamais été sa propriété.
Est-elle folle, cette vieille femme casquée et gantée de panthère, dont l'allure ne dissimule pas la pauvreté actuelle ?
En fait, la contessa lègue non pas sa fortune, disparue, mais ses souvenirs.
Elle ne vit que par eux, que pour eux. Remontant le cours du temps, elle rejoue à haute voix les scènes d'un passé ardent, mouvementé, quasi fabuleux, qui fascine la petite femme de chambre de l'hôtel minable où elle habite.
Carmela se prête au jeu de la contessa et, affectueusement, l'aide à poursuivre cette existence sur deux plans. Charité qui trouve une éclatante récompense tandis que s'éteint le fantôme de celle qui fut trop attachée à "la volupté d'être" et dont Maurice Druon trace un portrait extraordinaire.
(quatrième de couverture de l'édition de poche parue en 1954)
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