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Critiques de Maurice Mourier (6)
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Par une forêt obscure

Chronique complète disponible sur le blog (lien ci-dessous).



La beauté fluide de l'écriture de Maurice Mourier restitue toutes choses avec une sensualité, une sensitivité, exacerbée, précise et délicate tout en les enveloppant d'un sentiment d'impermanence qui instille cette irréalité protéiforme qui sous-tend les livres de l'Ogre.
Lien : https://lesfeuillesvolantes...
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Par une forêt obscure

Quel bonheur de lecture! Ce genre de livres dont on tourne la dernière page en sachant que les personnages vont flotter longtemps dans notre mémoire. La grand mère, bien sûr, mais aussi l'enfant, celui qui fait l'apprentissage de la peur et du temps qui passe, qui voit son monde enchanté se désagréger autour de lui. Le texte est magnifique, à la fois précis et poétique, sans apparat, sans pathos inutile: on y est, dans cette ferme, on y vit pendant 270 pages. La prose de Maurice Mourier me rappelle d'ailleurs celle de Luc Dietrich dans le Bonheur des tristes et L'apprentissage de la ville, une prose de poète, ciselée, fluide, percutante quand il faut.

Un grand bravo aux éditions de l'Ogre aussi pour le produit fini, agréable à manipuler, bien mis en page et d'un format intermédiaire très pratique.

Il est certains livres qu'on achète à plusieurs exemplaires rien que pour pouvoir les offrir à nos meilleurs amis: Par une forêt obscure est de ceux-là.
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Par une forêt obscure

Maurice Mourier est un magicien de la prose, son livre un conte onirique et végétal. La précision des descriptions qui s’attardent sur ces détails qui nous semblent si insignifiants mais qui sont un tellement grand tout lorsqu’on est minot, le champ lexical poétique et fourmillant qui s’enroule et se déroule sous nos yeux, tout y est écrit avec le coeur.



Critique complète à lire sur le webzine.
Lien : http://www.undernierlivre.ne..
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Par une forêt obscure

Nourris de nouvelles alarmantes qui parfois atteignent cette maison sans radio, sans journaux, glanées peut-être par Grand-Mère les rares jours où elle monte jusqu'aux épiceries, ou colportées, déformées, devenues énormes dans les propos des rares visiteuses, parfois même transmises par André qui, de très loin en très loin, te remplace le soir et va chercher le lait à la ferme, les fantômes aux pieds tors, qui cohabitent avec les vaches dans le pré marécageux sur l'autre rive du ru, traversent le courant et grimpent sur la berge à travers le rideau noir des sapins. Ils n'ont guère de visages, c'est ça l'horreur, et leurs jambes filiformes s'étirent encore en crayons pointus qui s'extirpent du marécage avec le bruit gluant des sabots des vaches quand ils s'enfoncent dans la boue.
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Dans la maison qui recule

« Dans la maison qui recule » de Maurice Mourier (2016, Editions de l'Ogre, 272 p.)

Un régal à lire les commentaires des éditeurs. Mais cela ne passe pas (pour ma part à la lecture). Du sous Pierre Dac (ou alors ce dernier était franchement au dessus du lot). Est le personnage de Faux derche qui me fait réagir ainsi ? ou les subtilités textuelles (la Femme Hélique, la colle à bois – la caravane passe, ma mère d’alors, quand ma mère douille…). A la longue ça lasse (en deux mots).

Tout compte fait, c’était déjà dans le titre. Mais je l’ai déjà dit ici, je préfère à la maison qui recule l’usage qu’en a fait (avec l’aide d'un ovin) Alain de Greef devant le CSA. Une déception donc, d'autant que l'auteur n'est plus le pigeon de l'année (3 ou 4eme livre), je resterai donc fidèle à mon maitre (63, cela va de soi) et aux frères Fauderche (Jules et Raphael) de "Bons Baisers de Partout " (ce sont d'ailleurs eux qui inventèrent le fameux Schmilblick)



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Parcs de mémoire

Le roman débute par une magnifique et poétique description du monde où vit Globe, le narrateur, avec sa femme Givre et leurs deux enfants. Un monde idyllique de facilité, de sérénité, sans heurts.



C'est au travers du journal de Rudi Traum, un vieux manuscrit découvert par Chaune que l'on comprendra à quel prix ce monde a été créé.



Le rythme est lent, lénifiant, parfois même à la limite du supportable (avec l'envie de poser le livre, ce qu'on ne fait pas !) pendant que l'on suit le déroulement du projet Météore.



Et on voit comment un projet anodin au départ, imaginé par des gens de bonne foi, est dévoyé par les puissants, pour aboutir à un génocide de grande ampleur. Aucune scène violente cependant, tout est paisible, serein, consenti. Ca n'en est que plus effrayant et fait froid dans le dos...



Ecriture qui manque parfois un peu de fluidité et peu de dialogues pour donner du rythme, mais cela convient au sujet traité.



A lire !
Lien : http://la-clef-des-mots-e.mo..
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