SUITES DOMINICALES
VII COMPLIMENTAIRES
Dominicalement documentaires
Les couleurs t'ont fait d'étonnantes fêtes,
Contes d'enfants, où parlèrent les bêtes
La langue de ton cœur complimentaire.
Tes matins sont morts, génisses de brume ;
Blanche avec au front la tache mauve ;
Tes arbres au loin sont comme des fauves
Oublié de l'or clair du jour qui fume.
En tes ciels rosés de prairies trop vertes,
Les neuves maisons ainsi que des joues,
Ecarlates d'un grand baiser qui joue
Dans tes deux yeux de fenêtres ouverts,
Ont monté vers toi, l'émeraude étrange,
Des ifs sinistrés dans les chemins bleus
Où va sourdement arme dans du fer
Le jardinier avec des mains étranges.
Solitairement en ton cœur d'esthète
Ce dimanche sonne ineffablement,
Sois heureux et va sage, ivre du dément.
Le vin des clochers t'a grisé la tête.
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