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Citation de Unvola


Il y avait eu Vichy et l'étoile jaune ? On créa de toutes pièces, d'en haut, parmi les idéologues qui savaient donc ce qu'ils faisaient, la petite main jaune de SOS Racisme, pour faire comprendre que les citoyens français de souche récente étaient en somme les Juifs d'aujourd'hui.
Mais alors, la République, c'était Vichy ?
Mais alors, la France, c'était bien cette criminelle, cette récidiviste, cette raciste qui persécutait, comme elle avait livré les Juifs aux nazis ?
Et la situation était même pire, puisque les nazis du moment étaient les Français et leur Führer un Le Pen de Bretagne qui se prêtait avec jubilation au jeu en suscitant l'indignation par ses propos sur la Seconde Guerre mondiale.
Autour du cou de la France on nouait ainsi Vichy avec la République, on étranglait l'histoire nationale et le patriotisme.
De l'étoile jaune à la petite main jaune de SOS Racisme, on créait la première de ces confusions historiques qui allaient empoisonner les débats français.
De manière subliminale, on accréditait l'idée que la même persécution qui avait frappé les Français juifs sous l'occupation, frappait aujourd'hui ces Français de préférence.
Et les folliculaires, débordant de bonne conscience, d'applaudir à ce qui donna naissance aux comportements communautaires, d'aujourd'hui, à la concurrence des mémoires, à la mise en accusation permanente de la France et à sa négation.
La France n'est plus qu'un lieu où l'on opprime, "hier les Juifs", aujourd'hui les "Indigènes de la République". Son histoire est celle de la traite négrière et des génocides.
Ses rois et ses empereurs sont des esclavagistes.
Et ses cheminots ont conduit les trains de déportés qui roulaient vers Auschwitz.
Comment aimer la France ? Comment vouloir être français de coeur, au-delà de la détention d'une carte d'identité ?
Il faut au contraire rester entre soi, en communauté. Et accrocher à sa boutonnière le signe de son appartenance. Avoir la fierté de sa race, de son origine, de ses moeurs, de sa religion, de son quartier.
La fierté d'être français ?
Vous voulez rire !
(Pages 97 et 98)
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