Je garde dans la solitude comme un pressentiment de toi.
Tu viens ! Et le ciel se déploie, la forêt, l'océan reculent.
Tous deux le soleil nous désigne par-dessus la ville et les toits les fenêtres renvoient ses lignes les fleurs éclatent comme des voix.
Lorsque ton jardin nous reçoit, ta maison prend un air étrange : comme un reflet, la véranda nous accueille, sourit et change.
Les arbres ont de grands coups d'ailes derrière et devant les buissons.
La vague, au loin, parallèle, se met à briller par frissons.
Je garde dans la solitude comme un pressentiment de toi.
Tu viens ! Et le ciel se déploie, la forêt, l'océan reculent.