Max Rice

Et voici donc la petite dernière des parutions Courts Lettrages de House Made of Dawn (merci messieurs pour l'envoi du bouquin !). Au vu du résumé, je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre : j'avais un peu peur de ce que j'allais y lire... La découverte est très, très, bonne : l'histoire m'a tellement captivée que j'en ai oublié jusqu'à son titre. Quelle surprise quand j'ai compris pourquoi l'histoire s'appelait comme ça (d'autant plus qu'avec le recul, ça parait évident) !



Ce que j'ai apprécié dans cette nouvelle, c'est qu'il se passe des tas de choses sans qu'on s'en rend compte. On suit à tout de rôle deux-trois discussions (très étrange ce principe de l'action sans en avoir, juste par les dialogue...et plutôt intéressant d'ailleurs !) qui semblent assez indépendantes et à un moment... BAM ! On a les yeux qui s'écarquillent sous l'effet de la surprise et de la compréhension. Parce que, ben oui, tout est lié depuis le début. Et, forcément, le coupable n'est pas franchement celui auquel on aurait pensé au premier abord. Je me suis totalement fait avoir et j'ai adoré ça : l'histoire m'a vraiment emportée et je me suis totalement déconnectée de la réalité le temps d'obtenir le fin mot de l'histoire.

J'ai trouvé la fin plutôt inattendue : elle est plutôt originale pour ce style d'histoire. Elle non plus, je ne l'avais pas vu venir ;)



Assez étonnamment, j'ai trouvé les personnages plutôt attachants : Ted a beau se présenter comme un tueur, plus on découvre son histoire et plus l'on a envie de le couver. Il faut dire aussi qu'il attire la pitié et que, du coup, d'une certaine façon, ses actes nous paraissent un peu plus normaux... Il en va assez de même pour Rosie que l'on apprend à connaitre alors qu'elle se trouve dans un état peu flatteur. Mais, comme pour Ted, on lui trouve facilement des excuses. J'aime pas franchement ça, mais chez moi, la pitié va assez de paire avec la sympathie... du coup, ces deux-là m'ont assez touchée et bien plu.

Jasper est de loin le personnage le plus "normal" de cette histoire. J'ai vraiment apprécié faire ce bout de chemin avec lui et je regrette beaucoup que notre chemin ensemble s'arrête là...



L'écriture de Max Rice m'a bien plu. Il y a quelque chose d'assez addictif en elle qui nous pousse sans cesse à continuer notre lecture pour obtenir le fin mot de l'histoire. J'ai bien aimé sa façon d'aborder les actes de ses personnages sans émettre de jugement, tout en laissant le lecteur libre arbitre de ses impressions. Sans compter que son récit est vraiment dynamique et fluide ! Je suis curieuse de découvrir d'autres histoire de Max Rice.

Une nouvelle dont il serait vraiment dommage de passer à côté !
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Je tiens en premier lieu à remercier la maison d’édition House Made of Dawn et le forum Au cœur de l’Imaginarium pour l’envoie de cet ebook.



Une nouvelle policière assez intrigante où se déroule deux (voire trois) histoires en parallèle mais qui bien sûr finissent par se rejoindre et ont un lien entre elle. La nouvelle est intéressante, mais je ressors tout de même un peu déçue de cette lecture. Je m’attendais à me sentir plus submergée dans l’histoire, à ressentir plus de frissons ou en tout cas me sentir un peu plus concernée par les événements, seulement je n’ai pas vraiment été transporté et je n’ai pas plus accrochée que ça.



Les personnages sont assez bien travaillés et les points de vue tournent, si bien que cela nous permet d’avoir une vue d’ensemble sur tout ce qui est entrain de se passer – dans un temps limité et assez court finalement. J’ai bien aimé Jasper, ce vieux flic bientôt à la retraite, un peu triste de quitter l’endroit où il a si longtemps travaillé et ses collègues avec qui il a créé des liens, en même temps content de pouvoir bientôt profiter de ses moments libres. J’ai plutôt bien aimé Rosie, cette femme caissière qui a peur de devenir invisible et qui n’est pas heureuse avec son mari, c’est un personnage pour qui j’ai éprouvé un certain attachement et que j’ai plains.



Ted qui vient avouer le meurtre de son père m’a moins plu par contre, je l’ai trouvé trop fier de son crime, trop arrogant. Certes ce qu’il a vécu explique son geste, son histoire est dure, mais la façon dont il l’a raconte m’a un peu fait froid dans le dos, on dirait presque qu’il n’éprouve rien à part de la colère. Je n’ai vraiment eut aucune empathie pour lui.



Rosie et Ted ont tous les deux des choses à raconter, que ce soit autour d’un verre ou au commissariat ils vont confesser ce qu’ils ont vécu, faits, donner les raisons de leurs gestes. Tous les deux accompagnés par la voix « fantôme » de celui qu’ils détestent.



Le suspens est présent, mais pas tant que ça, c’est facile de deviner le lien entre les événements, et j’ai très vite compris le fond de l’histoire, donc je n’ai eu guère de surprise de ce côté-là et ça m’a un peu manqué, j’aurais voulu me tromper.



La fin est brusque et assez triste, même si finalement je l’avais vu venir, et nous laisse peut-être un peu trop en plan finalement pour qu’on puisse vraiment ressentir quelque chose.



En fin de compte j’ai trouvé l’histoire assez banale, il manquait quelque chose pour vraiment m’accrocher même si je ne saurais pas dire quoi exactement. J’avoue que je m’attendais à ce que ce soit beaucoup plus sombre, et que le suspens nous tiennent vraiment en haleine, ce qui ne fut pas le cas. C’était pourtant bien parti, car voyant plusieurs histoires se profiler j’ai pensé que le lien entre elle me surprendrait vraiment, ce qui n’a pas été le cas, mon enthousiasme s’essoufflant alors au fil des pages.



Je retiendrai tout de même comme point positif (outre des personnages intéressants) que les chapitres sont courts, l’action est tout de même bien présente, et comme on a différents points de vue qui se succèdent cela donne tout de même envie de tourner les pages jusqu’à la fin, donc on ne s’ennuie pas.



En bref, une lecture rapide sur un policier auquel il manque une bonne dose de suspens, et une part plus sombre à cette histoire.
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