T-E-R-R-O-R-I-S-T-E.
Si on me tranchait une veine, je serais prêt à parier qu'on y verrait ces dix lettres en suspension dans ce sang qu'on m'accuse de faire couler du simple fait d'être né Palestinien.
(...) car c'est comme ça que le monde "civilisé" nous perçoit : une masse enturbannée, biberonnée aux bombes. (...) C'est le sort des Palestiniens, étiquetés en bloc comme "terroristes". On peut les tuer sans remords, les exterminer comme des mouches avec de lourds engins militaires. On se contente d'annoncer : "Deux terroristes ont été tués".
(p. 34-35)