Nous rivalisions d éloquence pour éreinter l'Amérique et porter l’Afrique aux nues
Il n'était jamais question des caniveaux à ciel ouvert qui longeaient les rues d’Accra, des cabanes en tôle ondulée de certains quartiers, des plages sales et des moustiques voraces. Et jamais au grand jamais nous n’évoquions notre désillusion devant l'indifférence que nous manifestaient les Ghanéens.
Notre besoin d’appartenance était tel que nous niions l évidence et créions des lieux réels ou imaginaires à la mesure de notre imagination.