Qui donc s'est permis de disperser les os, de balayer les âmes ? Qui s'est assis sur le mort et ses innocents voisins ? Qui a osé se faire parjure du poète couché ? Il n'est pire malheur que celui du mal-mort, du mal-enseveli, de celui qui, parti, jamais ne revient. Son sommeil tourne à l'insomnie éternelle, affaisse les grands yeux du fantôme sous son drap, nourrit sa soif de vérité. (p102-103)