Et le roulis dicte mes pas, métronome détraqué, rythme bâtard. La vitesse du métro me porte, je ne touche plus terre, je suis dans le mouvement. J'en fais partie. Le long du couloir et autour de la barre, sur un sol jamais stable. Il me porte, ce mouvement, il me pousse de l'avant et m'arrache à la terre, à la crasse, au sol foulé par tous ces gens, poussière de leurs semelles.
- Petit théâtre de rame -