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3.9/5 (sur 662 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Dunkerque , le 29/11/1976
Biographie :

Mélanie Fazi est auteur de romans fantastiques ainsi que traductrice.

Après des études d'anglais, elle passe un DESS de traduction qui lui permet de commencer à traduire des nouvelles pour la revue "Ténèbres". A partir de 2002 elle devient traductrice pour la maison d'édition "Bragelonne". Elle traduit notamment des œuvres de Lois McMaster Bujold, Elizabeth Moon, Poppy Z. Brite, Graham Joyce...

Mélanie Fazi se met elle aussi à l'écriture et certains de ses écrits paraissent dans des anthologies à partir de 2000. Elle est également l'auteur de plusieurs recueils de nouvelles, notamment "Notre-Dame-aux-Ecailles" et "Serpentine".

Elle a à plusieurs reprises été récompensée par des prix littéraires, tant pour ses talents d'auteur que de traductrice : en 2002 par le prix Merlin pour sa nouvelle "Matilda" puis en 2004 pour son roman "Trois pépins du fruit des morts" ; en 2005 par le prix Masterton pour son roman "Arlis des forains" et par le Grand Prix de l'Imaginaire pour sa nouvelle "Serpentine" ; en 2007 à nouveau par le Grand Prix de l'Imaginaire mais cette fois dans la catégorie traduction pour "Lignes de vie" ; en 2009 par le prix Masterton pour sa nouvelle "Notre-Dame-aux-Écailles".

Elle a aussi été traduite en anglais pour les États-Unis où elle a réussi à faire publier cinq nouvelles.

Depuis septembre 2016, elle participe au podcast "Procrastination", consacré aux techniques d'écriture, aux côtés de Lionel Davoust et Laurent Genefort.

Mélanie Fazi vit à Paris où elle continue ses activités de nouvelliste et de traductrice.
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Bibliographie de Mélanie Fazi   (66)Voir plus

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Videos et interviews (24) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Extrait du livre audio « Rythme de guerre, vol. 1 - Les Archives de Roshar, T4 » de Brandon Sanderson, traduit par Mélanie Fazi, lu par Lionel Monier et Clémentine Domptail. Parution numérique le 24 janvier 2024. https://www.audiolib.fr/livre/rythme-de-guerre-vol-1-les-archives-de-roshar-tome-4-9791035412210/


Citations et extraits (275) Voir plus Ajouter une citation
"Alors on s'approprie ces endroits qui font maintenant partie de la routine, ceux du trajet quotidien vers la fac ou le lieu de travail, si souvent répété qu'on en oublie de regarder autour de soi. On plonge le nez dans un livre, les pensées dans les souvenirs de la journée de travail, tout ce qui occupe le trajet en effaçant les lieux. Le regard s'endort si facilement quand on ne l'exerce pas."
GALERIE
PETIT THEATRE DE RAME
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Sa cousine s’apprêtait à lui rappeler l'interdiction de quitter la chambre (ses parents ne plaisantaient pas avec la discipline) mais Noël avait déjà bondi du lit et enfilé un gilet par-dessus son pyjama usé aux genoux. Par réflexe, Ingrid lui emboîta le pas, prête à saisir par la manche à la première gaffe. C'est que s'ils étaient pris à désobéir ensemble, la gifle serait collective. Et sa mère s'y entendait pour vous donner l'impression d'avoir les joues marquées au fer rouge du sceau de l'infamie. Une vraie tireuse d'élite.

("Le faiseur de pluie")
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La voix des morts ne s'éteint jamais. Ils sont partout et c'est eux que je traque. Elle est là, aussi, la marque de l'Histoire. Mais c'est sans doute le lot de toutes les grandes cités. Peut-on traverser les siècles et rester inchangée ? Venise, on l'a peuplé de millions d'âmes. On l'a prise pour confidente de milliers d’intrigues et de complots. Ses eaux ont caché des disparus par centaines. Il n'y a pas que les pierres qui se nourrissent du passé.
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Le temps qui passe et les jours qui se transforment en années. Arrive le moment où l'on se demande, un peu plus sérieusement, ce qu'on est en train de faire de sa vie. On commence son bonhomme de chemin, on accepte le premier boulot venu, "comme ça, en attendant", puis l'usure s'installe. On se persuade qu'on aura le temps de changer de trajectoire, mais ça rétrécit. Et ce chemin-là, il devient de pus en plus difficile d'en dévier.
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je me suis étonnée, un jour, lors d’un atelier d’écriture, qu’une participante me dise trouver si difficile d’écrire sur la folie, sujet abordé dans plusieurs de mes nouvelles. Ca me semble si naturel, au contraire, d’écrire à partir d’une vision du monde radicalement différente de celle des autres et de faire naître une forme de trouble à partir de là. Je peux m’y projeter cent fois plus facilement que dans le quotidien d’une famille ordinaire. Il suffit d’un léger pas de côté : trouver la logique qui habite le personnage et s’y tenir jusqu’au bout. C’est un exercice qui devient vite jubilatoire dès lors que l’on maîtrise l’angle d’attaque.
Tout trouve son utilité un jour. Même la différence.
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Tu n'étais pas tout blanc non plus, Ulysse. Tu as menti à ce type, Homère, quand il est venu te trouver pour écrire tes mémoires. Tu as menti parce que c'est le verbe qui nous façonne. Je suis de la même étoffe que toi, n'oublie pas, l'étoffe dont sont taillés les mythes. Humains, dieux ou titans, nous sommes tous de cette espèce qui n'oublie jamais, ni ne pardonne. C'est notre essence même, puisqu'on nous a créés pour la fureur et la vengeance. J'ose dire que nous y excellons.
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La différence entre cuisine et sorcellerie n'est pas si grande qu'on veut bien le croire. J'étais sérieuse, tu sais : tout est dans les herbes. Leur connaissance est la clé de tout, en cuisine comme en magie.

"Mémoire des herbes aromatiques"
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Et le roulis dicte mes pas, métronome détraqué, rythme bâtard. La vitesse du métro me porte, je ne touche plus terre, je suis dans le mouvement. J'en fais partie. Le long du couloir et autour de la barre, sur un sol jamais stable. Il me porte, ce mouvement, il me pousse de l'avant et m'arrache à la terre, à la crasse, au sol foulé par tous ces gens, poussière de leurs semelles.
- Petit théâtre de rame -
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Dès le premier jour, il a baissé les bras. Il a renoncé à tout d'un seul haussement d'épaules. A ses jumeaux, à sa femme, à sa vie de famille. C'est si facile de devenir une épave. Avec le chagrin pour alibi, tout devient permis.

("Élégie")
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C'est incroyable, un être humain. Ça paraît si petit, fragile, instable. Mais ça peut contenir acide et magma et rester entier. De l'extérieur, on aperçoit à peine quelques lézardes. Ça peut pourrir de l'intérieur et continuer à marcher.
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