Ce n'est pas sans difficulté, et après y avoir passé la moitié de la journée,que nous avons pu transmettre toutes ces informations aux Chopunnish : une grande partie de nos paroles auraient pu être perdue ou déformée par le passage à travers ces divers langages. En effet, nous nous adressions en anglais à l'un de nos hommes qui traduisait en français pour Charbonneau ; celui-ci traduisait pour sa femme dans la langue des Minnetarees, puis elle mettait ces paroles en shoshone, et le jeune prisonnier shoshone les expliquait aux Chopunnish dans leur propre dialecte.