Au cours de sa vie, il s'était déjà échappé de cordes, de chaînes, de caisses, de sacs et de cageots, de menottes et de fers, de pays et de régimes, des bras d'une femme qui l'aimait, d'accidents d'avion, d'une opiomanie et de tout un continent gelé bien décidé à provoquer sa mort. La fuite de la réalité était un noble défi, estimait-il, surtout juste après la guerre.