Les pages étaient essentiellement remplies d’études et de dessins au crayon représentant des durs, nombre d’entre eux avec des tatouages sur la figure et le cou. D’autres prisonniers, pensa-t-elle. Les portraits achevés étaient réussis et elle lui trouva du talent. Savoir qu’en dehors de son addiction à la drogue et de ses penchants pour le vol, il avait aussi cette autre dimension, le lui rendit plus humain. Personne, quelles que soit ses actions, ne mérite d’être abattu dans une voiture, mais il ne fait pas de mal non plus d’avoir une connexion avec la victime. Cela ajoute au feu sacré que l’inspecteur doit garder en lui par tous les moyens. (Le carnet de Hilton)