Quand Momo était là pour l'écouter, l'imagination de Gigi fleurissait comme une prairie au printemps. Enfants et adultes se pressaient autour de lui. Désormais, il était capable de se lancer dans des récits qui duraient des jours et des semaines, ses idées ne tarissaient pas. D'ailleurs, il s'écoutait lui-même avec curiosité, car il ne savait absolument pas où sa fantaisie le conduirait. (p. 70)