- Vous ne le voyez pas. Vous occultez votre malheur par l'illusion que vous apporte le présent. Vous dites que le soleil masque la douleur et que la mer lave les plaies. Toutes les plaies, et tous les malheurs. Mais ce ne sont ni le présent, ni l'avenir, qui vous brûlent : c'est le passé que vous trimballez avec vous, sans plus savoir pourquoi, qui vous enchaîne.