On s’efforce vers un amour durable, vers une gloire durable, vers une richesse durable, et puis soudain… la mort, la maladie, le feu, l’inondation, la guerre, la paix, un rival, un changement de l’opinion publique –et tous vos efforts sont réduits à néant !... Quant à l’oubli… l’oubli est également inexorable aux minutes et aux siècles. Si l’on me demandait de choisir entre une minute de pleine félicité et des années de bonheur ambigu… je préférerais concentrer tous mes sentiments et ma passion sur un moment de divin bonheur, et souffrir ensuite tant qu’on voudrait, plutôt que de les faire durer indéfiniment et de les placer un à un dans les intervalles de l’ennui et du chagrin.