Le constat est évident : partout, les catégories légales de « réfugiés » cèdent progressivement la place aux « déboutés » de toutes sortes. Or ce sont ou ce pourraient être les mêmes personnes. Elles deviennent des sans-État, sans le moindre recours et... illégales. Sur le curseur de la biopolitique, elles s’éloignent du « faire vivre » et s’approchent du « laisser mourir ».