La dernière réussite économique de la super-classe mondiale réside dans ce que Joseph Stiglitz appelle ironiquement « le socialisme des riches », c’est-à-dire la privatisation des profits et la socialisation des charges et des pertes. La super-classe mondiale conserve en effet les profits pour elle et transfère les charges sur les Etats, c’est-à-dire sur la collectivité.
Emmanuel Macron est l’anticorps politique secrété par l’oligarchie économique et financière pour contrer la révolte populaire : le candidat du système pour empêcher qu’on change de système.
Seuls les grands patrons, les bobos, les immigrants et la médiacratie trouvent « heureuse » la mondialisation.
Mais la paix sans la force ou la paix à tout prix s’appelle la soumission.
La publicité n’est pas seulement parole commerciale, mais aussi parole politique, parole sociale, parole morale, discours idéologique toujours.
(Bernard Cathelat)
En effet, en post-démocratie, la souveraineté ne réside plus dans le peuple, mais dans l’oligarchie et son idéologie.
L’Europe reste la région qui concentre le plus d’individus fortunés. La fortune de 806 personnes y dépasse un milliard de dollars. En un an, le nombre des milliardaires en Europe a augmenté de 4%, leur patrimoine cumulé atteignant 2300 milliards de dollars.
La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est assurément préférable à l’autodétermination nationale pratiquée dans les siècles passés.
(David Rockefeller)
C’est bien pourquoi elle ne constitue pas une aristocratie, mais une oligarchie car ses membres ne s’exposent pas au risque politique, ni même aux autres risques d’ailleurs.
Donnez-moi le contrôle de la monnaie d’un pays et je me moque bien de celui qui fait les lois.
(Baron de Rothchild)