La connaissance n’apporte pas la souffrance. Elle en serait bien incapable. Elle est, exactement, insignifiante.
Pour les mêmes raisons, elle ne peut apporter le bonheur.
Tout ce qu’elle peut apporter, c’est un certain soulagement. Et ce soulagement, d’abord très faible, devient peu à peu nul.
En conclusion, je n’ai pu découvrir aucune raison de rechercher la connaissance.
Impossibilité soudaine –et apparemment définitive- de s’intéresser à une quelconque question politique.
Tout ce qui n’est pas purement affectif devient insignifiant. Adieux à la raison. Plus de tête. Plus qu’un cœur.