Ainsi l’angoisse peut-elle, par exemple, utiliser pour se dissimuler une épreuve réelle, considérée comme la cause historique de la douleur, de l’angoisse. […] Le motif extérieur est en quelque sorte surévalué, sublimé, exalté. Il est utilisé par celui qui le ressent comme un substitut à la cause réelle de l’angoisse qui est en lui. […]
Il faut ici être très précis : quelle que soit la justification de l’épreuve par une cause extérieure apparente, elle n’est jamais que le révélateur d’un état intérieur déjà problématique. Il est donc extrêmement dangereux d’en chercher l’origine dans cette « mauvaise cause ».