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Citations de Michel Maxime Egger (51)


[Hillman et Ventura]
La révolution, c'est la prise de conscience que les choses au-dehors sont dysfonctionnelles. La tâche du thérapeute n'est pas de dire à une personne comment se battre ni où se battre, mais de lui donner conscience de dysfonctionnements dans la société, dans le monde extérieur [...] et de travailler à des remèdes qui dépassent son remède.
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OUVERTURE FINALE

"Il est illusoire de croire que si chaque personne
s'engage dans un processus isolé de guérison
personnelle, la société va se transformer comme
par magie en entité humaine et écologique. Les
interactions entre le personnel, le social, le poli-
tique et l'écologique sont plus complexes, l'his-
toire à l'origine de ces interactions plus compliquée
et le travail pour avancer plus exigeant que ce
qu'un tel fantasme laisse entendre."
Chellis Glendinning
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Thich Nath Hanh : "Ce dont nous avons le plus besoin pour sauver la Terre, c'est d'écouter en nous les échos de la Terre qui pleure."
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De fait, écrit Fisher, "la plupart des activités des adolescents qui dérangent les adultes peuvent être vues comme des formes d'adaptation créative à une situation insatisfaisante".
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La "thérapie assistée par l'animal" peut devenir une source de guérison pour l'homme et les autres êtres vivants. Les écopsychologues, à l'instar de Bradshaw, soulignent cependant qu'elle n'est pas non plus sans risques pour les animaux qui y participent.Elle est potentiellement nocive pour eux et peut conduire à leur exploitation. [... A l'inverse de leurs contreparties humaines, les animaux n'ont en général pas le choix de s'engager dans un travail thérapeutique.
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... les écopsychologues constatent que les gens reconnaissent peu les liens entre leur paysage intérieur en souffrance et le paysage écosystémique :Nos patients ne parlent qu'en passant de leurs angoisses concernant les questions écologiques et politiques. Ils ne s'attendent pas à ce que ces enjeux fassent partie du processus thérapeutique. Ils agissent comme si leurs troubles personnels étaient complètement séparés de la crise en cours à l'extérieur. [...] Ils ne considèrent pas leurs relations avec la nature comme une partie intégrante de leur bien-être. Ils ne voient pas non plus les liens entre leurs attachements brisés à la nature et leur souffrance. [Rust]
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Choisir d'incarner une telle approche écothérapeutique peut constituer un risque. Elle peut mettre en péril le statut professionnel et les affaires du praticien, être contestée par les autorités médicales, tenir difficilement dans la durée d'une séance classique, ne pas correspondre à l'environnement d'un cabinet en milieu urbain, conduire à refuser la finalité adaptative de la plupart des thérapies.
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La psychologue Barbara Sher l'affirme avec éloquence :
Si une semence a un bon sol et suffisamment d'eau et de soleil, elle n'a aucun effort à faire pour s'épanouir. Si en revanche elle doit croître avec un rocher sur la tête, ou dans une ombre profonde, ou sans assez d'eau, elle ne vas pas se développer en une plante épanouie et saine. Elle va cependant s'y essayer durement, parce que l'énergie qui la pousse à devenir ce à quoi elle est destinée est incroyablement puissante. mais elle deviendra au mieux une sorte de fantôme de ce qu'elle pourrait être : pâle, sous-développée, en train de se faner. D'une certaine manière, c'est ce que la plupart d'entre nous sont.
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[Roszak] Finalement, je crois que l'allégorie qui domine toute ma pensée est celle de Frankenstein. J'ai le sentiment que ce mythe est par excellence celui du monde moderne. Il montre comment l'homme est capable de créer quelque chose qui peut se retourner contre lui et le détruire.
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Si, dans l'animisme, les humains partagent avec les êtres non humains des formes de conscience qui leur permettent de communiquer entre eux, il n'en va pas de même dans le naturalisme occidental qui a vidé la nature de toute intériorité. Cette différence culturelle ne doit pas être sous-estimée. Roszak l'affirme sans ambages : ceux qui croient que l'on peut renouer facilement avec la psychothérapie en passant quelques heures dans une tente de sudation ou quelques jours dans le désert, ne sont pas "conscients des vraies dimensions de leur propre aliénation".
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Comme le proclame Metzner, "nous sommes partie de la nature. Nous sommes dans la Terre, non sur elle. Nous sommes comme les cellules dans le corps d'un vaste organisme qui est la planète Terre." Nous en sommes le fruit : ni en dehors, ni au-dessus, ni au centre, mais unis dans une communauté de destin.
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Assumer notre responsabilité dans la crise écologique implique non seulement de développer des relations plus équilibrées avec la nature, mais aussi de créer des liens signifiants avec tout le reste : les bâtiments, les voitures, les supermarchés, les déchets, les technologies, etc. Ces réalités non naturelles sont constitutives de notre existence et du monde dans lequel nous vivons au même titre que les réalités naturelles. Elles composent l'identité ambivalente de l'homme moderne. une écopsychologie digne de ce nom, qui repose sur le principe fondamental de l'interdépendance, exige de prendre en compte l'ensemble de ces aspects. C'est pourquoi Jordan propose de travailler avec le concept de "post-nature" : il recouvre l'idée d'un "assemblage" tissé d'interactions entre l'humanité et les espèces non humaines, les organismes naturels et les réalités artificielles.
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... nos angoisses, nos difficultés relationnelles ou notre stress ne sont peut-être pas uniquement dus à nos blessures passées ou aux pressions professionnelles. ils ont aussi à voir avec notre environnement, les bureaux climatisés où nous travaillons, l'univers bétonné où nous logeons, les autoroutes embouteillées que nous empruntons chaque jour.
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Filant jusqu'au bout la métaphore du système immunitaire, le psychothérapeute holistique Peter Chatalos considère que, dans la mesure où il dégrade les capacités autorégénératrices de la nature dont il est inséparable, l'être humain agit sur la planète à la manière d'une maladie auto-immune.
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Nombre d'études montrent que le consumérisme est, avec l'obsession de la croissance matérielle, l'une des causes majeures de la crise écologique.
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[L']ancrage du langage dans la participation sensorielle au monde va cependant s'étioler avec l'émergence des systèmes d'écriture alphabétique et phonétique. Le langage devient alors anthropocentrique. Il se retire du corps, se sépare de la pulsation animée du monde pour n'être plus qu'un miroir de nous-mêmes.
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"Dans le vide spirituel qui caractérise le monde moderne et manifeste la profondeur de sa dissociation, l'humanité ne voit plus la nature comme sacrée, mais comme une matière première qui peut être exploitée." [Mick Collins] L'utilitarisme triomphe et les limites de la biosphère sont ignorées.
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... selon Shepard, la révolution agricole issue du Néolithique a créé une dissociation entre l'être humain et la nature et rendu difficile le passage vers la pleine maturité de la vie adulte. Les conditions sont alors remplies pour que la prévalence du mythe de la Terre Mère conduise à la prise du pouvoir par un "père" plus grand qu'elle. C'est justement ce qui se passe avec l'étape suivante ; "En réaction contre le culte de la mère de l'âge du bronze au Proche-Orient, les Pères du désert ont élaboré le patriarcat.
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La nature, [que Jung] oppose au monde urbain, est "le vaste monde de Dieu rempli d'un sens mystérieux", dont les hommes ne savent rien ou dont ils ont perdu le sens. Jung célèbre en particulier les arbres qui lui semblent "traduire immédiatement le sens incompréhensible de la vie. C'est pourquoi la forêt est l'endroit où l'on ressent le sens le plus profond et l'activité la plus frémissante de la nature".
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Pour Jung, fils de pasteur, la magnificence de la nature est l'expression de Dieu lui-même.
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