L'aveugle-né
Le monde n'avait jamais été pour lui vide et obscur. Avec une parfaite clarté, à sa manière, il "voyait".Son monde se composait se sons, d'odeurs et d'allusions à des contours... le soleil il le connaissait et l'aimait, l'attrapait avec son visage, le roulait sur sa peau. L'air au soleil infusait et s'épaississait...
Le monde principal de son être était le monde des sons, le plus plein, le plus clair, le plus magnifique et le plus douloureux.