Les spécialistes lisent sans difficulté beaucoup de ces documents, puisque les écritures leur sont connues (cunéiforme, grec, latin, maya ...), mais la langue utilisée peut poser problème. Par exemple, ils lisent sans mal les inscriptions en étrusque (ce sont des lettres grecques) ou en méroïtique (ce sont des signes démotiques ou hiéroglyphiques), mais ne les comprennent pas ; de même, les Français peuvent lire les mots uhuru, helsien, szabadàg ou hürriyet, mais seuls ceux qui maîtrisent le swahili, le maltais, le hongrois et le turc savent que ces mots ont un seul et même sens : liberté.
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