il aurait voulu que ses enregistrements de Beethoven ( deuxième concerto ) possédasse le son de ceux de Schnabel, pauvre en harmoniques. A quoi son ingénieur du son répondit : « Vous n’avez quà les écouter au téléphone sur un appel longue distance.»
/.../ j’aime cette idée que la musique puisse finalement n ‘être que cela : un appel longue distance. On joue, on ne sait qui on appelle. On n’ignore qui appelle en soi. Une simple vibration de l’air entre deux lointains, une ligne bruissante joignant deux êtres dont on ne sait rien, sinon qu’ils sont perdus.