La justice est une fois de plus mal faite. Un enfant battu, violé, blessé par un de ses parents ne peut pas « s’en affranchir ». L’Etat le contraint à rester à vie « fils ou fille de ». Il y a un vrai travail de réflexion à avoir sur ce sujet. Cela n’est pas normal : il ne devrait pas être permis de contraindre un homme, une femme, à garder toute sa vie un lien avec son/ses bourreau(x). Cela l’empêche bien souvent de guérir de ses plaies. Tout comme on peut renoncer à un héritage, il devrait être possible de « renoncer à ses parents ». Certains parents choisissent d’abandonner leur enfant, à la naissance ou plus tard. L’inverse devrait être possible.