Raphaël remontait l’axe principal de la ville, cerné par des bâtiments de cinq étages aux architectures éclectiques. Des blocs de béton et de pierre où s’entassait autrefois la classe ouvrière. Le déclin économique des dernières années avait rebattu les cartes, aidé à changer les visions. Longtemps délaissée – comme de nombreuses villes étouffées par la capitale –, Clichy connaissait un sursaut d’intérêt aux yeux d’une population aisée, souhaitant profiter des prix encore attractifs pour investir.