Citations de Mickaël Koudero (182)
Raphël n'avait jamais porté dans son cœur les politicards, énarques et autres cols blancs...
Il le sentait, l'espérait secrètement. Tôt ou tard, l'accumulation de conneries et le cynisme latent finiraient par faire sauter le couvercle de la tolérance. Le citoyen s'arracherait à sa chique. Les trop-pleins de promesses jamais respectées et les tromperies en tout genre amèneraient inexorablement une cassure.
On ne se souvient pas de l’architecte, mais de l’incendiaire. On oublie les victimes, mais jamais les monstres.
Pas de jugement ni de compassion. Laura et Milan. Deux êtres cabossés par la vie. Deux âmes échouées par des vagues trop fortes.
Laure resserra sa prise sur son Sig-Sauer. Elle se l'était jurée. Quand viendrait le moment, elle n'hésiterait pas à cracher les feux de la délivrance.
Les flots d’informations cognaient dans son crâne, tels des moustiques contre une fenêtre éclairée en pleine nuit.
Pourchasser le mal était un exercice périlleux dans lequel il était aisé de s’égarer. Toujours plus fort, encore plus noir, il se démultipliait à l’infini.
— Tu aimes les jolies filles ?
— Je ne les regarde plus depuis que j’ai rencontré ma femme.
Il avait étendu son champ de recherches en sortant les dossiers en cours et comparé la signature singulière de ce meurtre avec les autres.
Un coup d’épée dans l’eau.
Depuis longtemps, son père s’était résigné, laissant sa colère muer en indifférence.
elle constata que la nouvelle s’était répandue comme une traînée de poudre à travers Lyon.
Elle sentit son cœur se tordre dans une tristesse sans nom. Un cataclysme.
Aujourd’hui, les artistes n’hésitent plus à s’étaler dans la presse ou les réseaux sociaux et révéler leurs habitudes au quotidien. Le public est amateur de ces petits détails qui les rapprochent de leurs idoles.
La banalité. Un terme commun pour décrire des personnes quelconques, sans intérêt.
Quel drame ?
— Comment, vous n’êtes pas au courant ? s’étonna la secrétaire.
— Pas le temps pour les devinettes, crachez le morceau !
Enquêter, c’était forcer des barrages, faire céder des portes pour remonter le chemin de la vérité. Mais que faire quand celles-ci demeuraient inexorablement fermées ?
Continuer, encore et toujours.
Tout était parfaitement rangé. Dans le frigo, à la vue des légumes pourrissants et des yaourts nature sans matière grasse, il devina une femme attachée à son apparence, refusant de prendre du poids.
Milan plongea dans les abysses de sa mémoire pour lui donner un nom. Des images défilèrent comme dans un film en accéléré.
Une fleur fanée leur ouvrit. Une quarantaine d’années, brune, cheveux coiffés en queue-de-cheval. Ses yeux vert clair étaient cernés par la fatigue, la faute à une nuit blanche voilée d’incompréhensions.
La culpabilité était un long chemin decroix où toute parole d’empathie se révélait inutile. Ce sentiment amer courait dans les entrailles, entortillait l’esprit, jusqu’à obscurcir la réflexion du bon sens.
un piano sommeillait sous un drap blanc, attendant qu’un mélomane le délivre de sa torpeur.