Mike Butterworth

Un vaisseau spatial s’écrase sur Terre sans laisser de survivants. Un savant parvient, après de longues années, à décrypter les écrits laissés par ces humanoïdes venus d’ailleurs. C’est le contenu de ces écrits qui va nous conter le destin de l’empire de Trigan. Sur la planète Elekton, vivent les tribus Vorg, Loka et Tharv. La guerre entre Vorg et Loka est au cœur de ce premier tome.



Comme le laisse deviner ce résumé, « l’empire de Trigan » est bien un space opera. Au cours de ma lecture j’ai pas mal pensé au « Cycle de Mars de Burrougs » et aussi un peu, dans une moindre mesure, à Flash Gordon. On retrouve en effet ici ce mélange de SF et de fantasy qui fonctionne si bien. Mais « l’empire de Trigan » a une petite originalité assez sympathique, son inspiration historique. La ressemblance entre le peuple Vorg et les romains est limpide tandis que les Tharv font penser aux grecs et les Loka aux puissances asiatiques.

Le mélange entre antiquité est science-fiction marche bien grâce à un scénario bien ficelé et riche en action et à un dessin réaliste de très bonne facture.



La popularité qu’a connue cette B.D en Grande-Bretagne à sa parution dans les années 60 est amplement méritée. Je vais bien évidemment poursuivre ma découverte de cette très sympathique série.

Ce 7ème tome de « Trigan » est un des meilleurs. Constitué d’une seule histoire, « les fils de l’empereur », comme son titre l’indique, suivra la destinée des fils de Trigo. La première partie est assez classique dans la saga « Trigan ». En effet, on y voit, encore, un être venu d’ailleurs essayer d’imposer une loi tyrannique grâce à des pouvoirs télépathiques. La suite du récit est beaucoup plus originale et enchaîne les péripéties à un rythme échevelé. Ainsi, les héros seront confrontés à un terrible géant puis à un ersatz de Comte Zaroff avant d’être malmenés par la diabolique invention d’un savant maléfique. Autant dire qu’on ne s’ennuie pas une seconde dans ce tome, le passage m’ayant le plus réjouie étant la chasse à l’homme façon Zaroff qui est du survival de haute volée.

Je commence à m’y faire à ces tomes constitués de plusieurs histoires même si on y perd le côté fresque de grande ampleur. Ce 4ème volet se compose donc de 3 histoires plus ou moins réussies, la meilleure étant la 2ème intitulée « une ville sans mémoire ». Le point fort reste avant tout le dessin magistral de Lawrence. Son impact et son dynamisme font de Trigan une série très divertissante.

Ce 3ème volet n’est pas constitué d’une seule histoire comme l’étaient les tomes précédents. « Le royaume des derniers jours » comporte 3 histoires. J’avoue que je préférais lorsqu’un tome ne comprenait qu’un récit, la série avait alors un côté fresque. Là, fatalement, c’est inégal et on perd un peu en ampleur. Ceci dit la lecture reste plaisante.

Le récit qui donne son titre au volume, « le royaume des derniers jours » fait furieusement penser à certaines aventures de John Carter. Ce n’est pas pour me déplaire, d’autant plus que le récit est bien mené.

La deuxième histoire « la lorisse sauvage » est très chouette également. Faire, momentanément bien entendu, de Trigo un tyran est une idée plutôt amusante.

Le dernier récit, « guerre contre Héricon » est le plus faible. Non pas qu’il soit ennuyeux, il se lit sans déplaisir, mais il ressemble à une resucée des tomes précédents.

En parcourant les critiques de mon amie Babelionaute ,Foxfire je me suis souvenu de l empire de Trigan lu il y a fort longtemps .hou là là je réalise a sa sortie en 1985 , ça nous rajeuni pas mes p'tits pères . Bref il est vrai c est un excellent space opéra plein de rebondissements et d aventures .Certes le scénario n est pas hurlant d imagination mais précurseur de la vague de ce que je nomme le western spatial il préfigure vaillamment la guerre des étoiles et suit courageusement John Carter de Mars

Ce 5ème volet réunit deux histoires, chacune étant assez longue. La 1ère histoire intitulée « les envahisseurs de cerveaux » est assez chouette et parvient à éviter une impression de redite malgré le thème de la manipulation mentale déjà exploité dans la série. La seconde histoire, « duel avec la mort », permet d’offrir de nouveaux paysages et d’élargir les horizons de la série en emmenant le lecteur sur une des lunes de la planète.

Ce 2ème volet de « l’empire de Trigan » est dans la lignée du précédent et tout aussi réussi. Les auteurs parviennent à renouveler les péripéties et réussissent à éviter tout sentiment de déjà-vu et ce même si une partie de l’album évoque de nouveau un conflit entre Loka et Trigan. L’action est intense, le rythme trépidant, en à peine une cinquantaine de planches il se passe mille choses.



Toujours servi par un dessin à l’impact puissant, ce « Elekton en péril » procure un vrai plaisir de lecture.

« L'éventreur » (« The Ripper » - 1981) est le seul roman de l'anglais William Dobson publié dans la collection Gore. A première vue rien de transcendant dans ce livre :



- Une histoire à priori d'une banalité désespérante. Un maniaque massacre à coups de couteau plusieurs victimes dans le Londres actuel, une histoire qui rappelle celle tristement célèbre d'un certain Jack l'Eventreur qui en avait fait autant un siècle plus tôt.



- Une couverture signée Marié dont la qualité se situe entre les illustrations, souvent excellentes, de Dugévoy et celles, assez mauvaises, de Topor. On notera la ressemblance entre le tueur et le Freddy Krueger des films (pourtant sans rapport avec ce livre).



Néanmoins, force est de reconnaître que l'histoire est bien construite. Elle est entrecoupée de soliloques de l'assassin qui nous révèlent ses états d'âme et ses conflits intérieurs. Ces soliloques, qui rompent la trame du récit, constituent sans doute l'un des points forts de ce livre, tant la dimension psychologique y est particulièrement intense.



L'auteur prend le temps de décrire la vie des victimes avant leur assassinat. le lecteur a ainsi l'impression de lire plusieurs petites histoires, toutes intéressantes.



Le détective privé Jack Shepard essaie de trouver un élément qui relie les victimes. Mais tout semble les séparer (sexe, âge, milieu social). Et pourtant…



La chute finale concernant l'identité de l'assassin est très inattendue. Plus qu'un simple roman Gore, « L'éventreur » est un très bon roman policier.

Deux épisodes dans cet album; dans le premier trois ET prennent possession des corps et arrivent au sommet de l'empire à posséder Trigo lui même.La manière dont ils sont vaincus et châtiés et particulièrement farfelue.Dans "Duel avec la mort" il s'agit encore d'un affrontement avec un méchant empire impérialiste et génocidaire dont les robots "terribles" sont assez ridicules (le poulpe paraît sorti de Ghostbuster)

Retour à Trigan pour un album comprenant trois épisodes:le premier "le royaume des derniers jours" est très fortement inspiré du roman "Les dieux de Mars" de la saga John Carter . Le second "La lorisse sauvage" (joli titre) raconte une sempiternelle tentative contre le trône et la personne de Trigo;le troisième met en scène un affrontement avec une autre puissance hégémonique (c'est du déjà vu) Toujours les mêmes qualité (naïveté) et les mêmes gros défauts :scénario incohérent,péripéties improbables et répétitives,manichéisme absolu.

Retour dans l'Empire naissant de Trigan dont les dirigeants continuent à porter jupette et cuirasse romaine malgré une technologie militaire avancée.On fait connaissance de bons sauvages verts et emplumés à qui les blonds costauds apportent la civilisation.On retrouve aussi l'affreux tyran à tête de péril jaune de plus en plus fourbe..Mais nos héros se tirent de tous les pièges Des aliens débarquent avec des chars émettant des ondes qui manipulent les cerveaux qu'à cela ne tiennent on les vaincra grâce à des boules Quies et en retournant leurs chars indestructibles à la force des bras (normal, ils ont la forme de scarabées) . Bref...scénario à pleurer de rire .

Roman gothique sentimental à l'atmosphère lourd, mais, qui se laisse lire sans déplaisir, offrant ainsi une parenthèse pleine de fraîcheur en ces temps sombres.



Les différents personnages crées par Carola Salisbury sont attachants, sympathiques, y compris les "méchants". On ne peut que prendre faits et causes pour eux, et, souhaiter qu'ils s'en sortent.



Et comme dans tout roman à l'eau de rose qui se respecte, le dénouement se termine en apothéose c'est-à-dire par le triomphe de l'amour.

Un agréable moment de lecture en ce qui me concerne, et, cela même si ce titre ne restera pas dans mes annales.

Troisième et dernier tome de la série les aigles sur le front ouest, retraçant les combats aériens de Harry Hawkes et du baron rouge allemand, Madrid Von Richthofen. on se trouve dans la dernière année du conflit mondial qui dirige le lecteur vers une fin heureuse pour Harry, connaissant les aboutissants de la guerre. Cette série date des années 70 et montre un style graphique de l époque avec un encrage très présent et beaucoup de hachures.

Très agréable à regarder et à suivre, avec un très beau dynamisme.

Trouvé chez un bouquiniste cette BD américaine de SF a un sérieux parfum retro.Elle accumule les stéréotypes et les invraisemblances .un peuple avec un armement type romain triomphe d'un autre hautement technologique .Les héros blonds et bodybuildés coupe en brosse ,les méchants de type asiatique (bien entendu) et tous très laids .D'ailleurs le mauvais frère lorsqu'il trahit voit sa barbe noircir ,c'est dire...Ce genre de scénario a beaucoup fait pour maintenir la SF dans la sous littérature .