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Critiques de Mike McQuay (8)
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10 sur l'échelle de Richter

10 sur l’échelle de Richter est un excellent roman et les deux auteurs ( j'insiste sur le côté : les deux auteurs ) ont fait un excellent travail car ce texte est léger et c'est une bonne distraction spectaculaire , spectaculairement réussie .



Ce roman est très bien rythmé . En fait , c'est une véritable cavalcade ! avec au début un crescendo bien mesuré et ensuite tout part brutalement en vrille , et ce texte est quand bien bâti avec un sens du suspens tout à fait bien dimensionné .

Les personnages sont tangibles ( bien que pour certains , quelques-uns de leurs traits de caractères soient ponctuellement , légèrement outrés ) , les descriptions sont plus que fonctionnelles et elles génèrent une quantité abondante de visualisations puissantes .

D'une façon générale , il y a une nette tendance inflationniste dans ce roman autant le dire franchement , et c'est même au point que l'on se sent légèrement débordé finalement .

Je veux dire beaucoup de péripéties , beaucoup de drames épiques et mémorables ( assez tangibles et émotionnellement chargés ) . Des drames personnels et collectifs qui s'enchainent à la suite les uns des autres . Les auteurs proposent aussi des bouleversements géostratégiques absolument radicaux et ceci s'ajoutant aux caractères fondamentalement démentiels des catastrophes naturelles , le lecteur a vraiment l'impression de danser une valse spectaculaire avec l'enfer .

De plus le personnage principal affiche un petit côté demiurge visionnaire qui peut être un peu casse-pieds , mais il est crédible sur le fond .

Certains lecteurs pourront trouver tout cela légèrement ( c'est un euphémisme ) « trop beaucoup – stop –svp merci « , mais il faut avouer que comme distraction , cela passe vraiment bien en fait .

On a incontestablement l'impression d'être dans une généreuse superproduction et d'en avoir pour son argent et plein la vue , aux premières loges en prime .

Il est devenu possible ( dans cette fiction ) de prévoir les tremblements de terre et de modéliser intégralement la planète du point de vue des risques sismiques et tout cela au moment où la terre devient complètement folle , au moment où elle décide de vomir la quasi-totalité de son magma à sa surface et enfin le moment où elle décide aussi , d'ouvrir des failles abyssalement profondes à une échelle quasi continentale .

Un univers et des vies bouleversées spectaculairement , une planète radicalement modifiée et pas commode se met brutalement en place et ce n'est plus vraiment le moment de réaliser des investissements immobiliers , l’investisseur potentiel l'aura compris assez rapidement je crois , et ce ne sera pas la peine de lui faire un dessin ...

La catastrophe est planétaire et diffusée en mondovision .Ce récit concurrence sérieusement les plus spectaculaires films catastrophes imaginables , car la narration est fluide et le style est de qualité suffisante pour mobiliser le lecteur et l'entrainer dans ce monde naufragé et radicalement bouleversé.

Un excellent spectacle et une excellente distraction , de qualité finalement !



PS : la première lecture que j'ai faite de ce roman a coïncidé avec le terrible tsunami qui a ravagé un peu le pacifique sud , mais principalement l'océan indien . Je me sentais coupable car j’avais dégusté ce roman goulument pendant que dans la réalité la terre basculait sur son axe !

Cela m'avais troublé à l'époque et ça avait aussi rendu cette lecture plus intense et plus exigeante et je me rend compte que ce roman supporte facilement plusieurs relectures espacées ( c'est mon humble avis ) .

En fait je mentionne cette anecdote pour signaler que la réalité s'efforce parfois de rattraper la fiction , non sans générer chez l'amateur de ce genre de textes un certain désarrois qui met mal à l'aise , car dans la réalité ce sont des vies réelles qui sont brisées ....

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Mémoire

Mike McQuay était un auteur américain de SF, décédé en 1995 d’un infarctus, à l’âge de 45 ans. Il a écrit plusieurs dizaines de romans, dont la novélisation de New York 1997 de John Carpenter, un des deux textes du volume 2 de La Cité des Robots d’Isaac Asimov, ainsi que le très bon 10 sur l’échelle de Richter, en collaboration avec Arthur C. Clarke.



Mémoire est probablement son roman le plus abouti et le plus connu. Il a fait partie des nominés pour le prix Philip K. Dick 1987. Il s’agit d’une histoire mélangeant futur post-apocalyptique (type effondrement écologique) et voyage dans le temps, mais sous une forme inhabituelle à défaut d’être originale (nous en reparlerons) : on se sert d’une drogue permettant de remonter dans la mémoire ancestrale de sa lignée et de « posséder » le corps de son ancêtre. Et quand celui-ci s’appelle Napoléon et que son descendant est un soldat bien énervé et bien instable du lointain futur, on imagine aisément (et avec effroi) les conséquences possibles… Mais le cours de l’histoire est-il si facile à modifier que cela ? Pas sûr…



J’ai une relation assez particulière avec ce roman : j’en ai entendu parler pour la première fois début… 1989, via la rubrique littéraire tenue par Roland C. Wagner dans le magazine Casus Belli. Ce simple recto était à l’époque une vraie mine d’or en terme de conseils de lecture de romans SF / Fantasy / Fantastiques. C’est grâce à elle, et au flair incroyable du regretté Roland (il est décédé en 2012), que j’ai acquis des chefs-d’oeuvre comme Hypérion, L’usage des armes ou Un feu sur l’abîme. Qu’il me soit donc permis de rendre hommage à sa mémoire. Les hasards de la vie ont fait que j’ai mis 27 ans à me procurer Mémoire, mais c’est désormais chose faite.



- Contexte



Mille ans après notre époque, la surface de la Terre n’est plus en mesure d’assurer la survie de l’homme. Un millénaire d’inconséquence de sa part a empoisonné l’air, l’eau et les sols, à coup de déchets nucléaires, chimiques ou industriels. Les quelques milliers de survivants vivent dans les profondeurs de la planète, loin sous la surface du Suriname, le long des berges d’un fleuve souterrain d’eau pure, venue des sommets des Andes.



Cette civilisation nie le concept de liberté et pense que l’état doit contrôler le comportement individuel de ses citoyens, et ce dès leur naissance. Silv, une biochimiste du futur, a été chargée de mettre au point des drogues du bonheur, afin de maintenir la population sous contrôle. Alors qu’elle travaille sur un médicament permettant de moduler à volonté l’agressivité des militaires (les groupements de survivants, appelés quadris, sont en guerre les uns avec les autres, pour les ressources et la domination), elle en injecte une dose à Hersh, un soldat emprisonné pour avoir tué son Lieutenant au cours d’une bataille (on apprendra pourquoi au cours du roman).



Cobaye et expérimentatrice s’aperçoivent alors que la substance a un effet secondaire inattendu : un peu comme dans Le Temps incertain, de Michel Jeury, elle propulse l’esprit de la personne dans celui d’un autre dans le passé et lui permet de prendre le contrôle de son corps. Mais pas un individu au hasard : un de ceux de sa lignée génétique, bref un de ses ancêtres (en fait, cette limitation n’en sera pas vraiment une : un des protagonistes découvre que quelques gènes en commun suffisent, et étant donné que toute l’humanité descend d’un nombre restreint d’individus, ce sont en fait des milliers d’hôtes qui sont disponibles à une époque donnée). C’est donc une forme de « voyage dans le temps », mais où seule la conscience de l’individu voyage. Son corps, lui, reste à son époque d’origine. Il s’agit d’une remémoration absolue de la mémoire génétique, celle de sa lignée ou celle de l’individu, un peu dans le même esprit que Dune ou Inexistence, mais avec le « bonus » de pouvoir modifier les événements. Ce point va se révéler capital lorsque chacun des trois protagonistes va explorer ses traumatismes d’enfance afin de reprendre, dans son présent subjectif, le contrôle de sa vie.



Lorsque Hersh se révèle incontrôlable et neutralise Silv, elle envoie son esprit en 1986, chercher l’aide d’un de ses ancêtres, David, un psychiatre, dont elle « possède » la sœur. Elle fabrique des doses de la drogue pour lui permettre de la rejoindre dans son voyage temporel et de ramener Hersh, qui a possédé son ancêtre Bonaparte, à la raison. David découvre tout un tas de choses à propos de la drogue et de ses effets, comme la possibilité d’être simplement spectateur des actions de l’hôte sans le posséder complètement, ou comme le fait que quelques dizaines de secondes dans le monde « réel » (celui où se trouve son corps) peuvent correspondre à des décennies vécues de l’autre côté du Temps (un peu comme dans le film Inception). Ce point en particulier aura une importance cruciale pour deux des protagonistes (et il permet d’étendre l’histoire sur des siècles de temps subjectif). Il y a encore beaucoup d’autres subtilités, très bien décrites par l’auteur, que vous découvrirez si vous lisez ce roman.



- Structure, narration



La structure narrative est d’une extraordinaire complexité : la narration alterne entre 1986, le passé de David pré-1986 mais post-sa naissance, l’époque napoléonienne, d’autres époques pré-1986 (et pas forcément dans le passé de David : dans celui de sa mère, sa grand-mère, ses ancêtres plus lointains, etc), le « présent » de Silv un millénaire dans le futur, ainsi que le passé de cette dernière ou de Hersh, toujours dans le futur par rapport à 1986 (j’espère que j’ai été clair…). Ce qui aurait pu devenir un immonde chaos narratif sous une plume moins experte est totalement maîtrisé par l’auteur et ne perd jamais le lecteur. Autant dire que cette richesse et cette virtuosité narratives sont un gros, gros atout du roman, mais que fatalement, elles seront un frein à sa lecture pour certains lecteurs, adeptes d’une narration plus linéaire / simple.



Mais plus que l’alternance entre différentes époques, deux choses frappent : d’abord, le travail d’orfèvre fait sur le rythme des révélations concernant le passé des trois protagonistes, et la façon dont chaque pièce du puzzle s’emboîte parfaitement avec la précédente et la suivante. Ensuite, le principe du « deux corps, quatre voix », qui donne des dialogues hallucinants : Silv et David établissent de véritables symbioses avec leurs hôtes, ce qui fait que même si seulement deux corps physiques sont présents, ce sont quatre voix différentes qui peuvent participer à une conversation. Bref, pas besoin de savoir que l’auteur enseignait les techniques d’écriture pour se rendre compte qu’on est vraiment sur du haut de gamme sur ce plan.



Les scènes se déroulant à l’époque Napoléonienne sont écrites avec une érudition et une justesse réellement impressionnantes. On a vraiment l’impression d’être aux côtés de Napoléon / Hersh, de vivre en direct les événements historiques, de voir respirer les personnages emblématiques de l’époque. Chaque chapitre commence par une citation montrant, là encore, la profondeur de la culture de l’auteur. Bref, sur ce plan également, ce livre est une spectaculaire réussite.



- Personnages, thèmes, écriture



J’ai rarement vu en SF (et peut-être même jamais) des personnages d’une telle profondeur, d’une telle complexité psychologique. C’est tout particulièrement le cas pour David, mais aussi pour Hersh. Leurs relations sont à la fois complexes et en constante évolution : Silv est hostile à Hersh au début (et, dans une relative mesure, à David), et David à Silv, mais petit à petit, une solide relation se crée entre ces trois là. Car qui d’autre pourrait comprendre le caractère unique et transcendant de leur nouvelle existence dans l’intemporalité, sinon eux ?



Les thématiques sont extrêmement profondes, naviguant entre métaphysique, philosophie, peur de la mort, interrogation sur le libre-arbitre, l’inéluctabilité du Destin, le sens de la vie, et sur la nature de la réalité dans une perspective très Dickienne (mais avec une écriture beaucoup plus directe). La dimension psychanalytique, psychiatrique même, est omniprésente. C’est un roman qui, dans son analyse de la peur de la mort, parlera à tout lecteur quadra ou plus vieux encore. C’est avec la quarantaine (du moins, cela a été mon cas) qu’on commence à prendre conscience de l’approche inéluctable de sa mortalité, et surtout de celle de ses proches, ses parents et son conjoint en particulier. De même, Mémoire propose une réflexion extrêmement aboutie sur le sens de la vie, la nature du bonheur, et une véritable analyse Freudienne de l’impact qu’ont les traumatismes d’enfance et de l’adolescence sur le comportement à l’âge adulte.



L’écriture est magistrale : l’auteur a un redoutable sens du rythme, et sait maintenir l’intérêt de son lecteur de façon constante. Certaines péripéties sont haletantes : on voit venir la catastrophe, et son caractère inéluctable fait que c’est avec frénésie qu’on tourne les pages sans les voir passer.



Globalement, il y a beaucoup de points communs entre ce roman et Replay de Ken Grimwood : la dimension temporelle (mais sans le phénomène de boucle), bien sûr, mais aussi la profondeur des interrogations générées, à la fois chez les personnages et chez le lecteur. Sans compter que les deux écrivains ont, étrangement, subi le même sort tragique : tous deux sont morts assez jeunes d’un infarctus. Mais précisons que Mémoire est beaucoup plus noir et glauque que Replay : de l’enfance cauchemardesque des trois protagonistes (et de leurs ascendants…) au monde dystopique de l’avenir (et attention hein, on est sur une vraie dystopie première classe là, pas sur un de ces mondes à la consistance ectoplasmique dont est coutumier le Young Adult) en passant par le sexe déviant omniprésent (et, pour une fois, ayant une vraie justification et utilité dans l’histoire), ce roman est beaucoup plus dur que celui de Ken Grimwood. Et pourtant… la fin, la morale, sont d’une beauté à couper le souffle.



- En conclusion



Ce roman est une pure merveille, de SF bien entendu, mais plus généralement de littérature, grâce à la profondeur de ses thèmes, personnages et interrogations, et grâce aux qualités d’écriture de son auteur. Mais c’est un chef-d’oeuvre qui va se mériter : sa structure complexe, sa noirceur (par moments) et son côté introspectif et philosophique ne vont pas le rendre attractif pour tous les lecteurs. Mais si vous avez lu et apprécié Replay, vous devriez vouer le même culte au roman de Mike McQuay. Sa fin, sa morale, sont splendides.



Bref, ça valait le coup d’attendre une trentaine d’années, car je ne suis pas certain que le moi de 1989 aurait pleinement compris et apprécié un roman si riche. Et merci encore, M. Wagner.
Lien : https://lecultedapophis.word..
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Mémoire

Hersh, un soldat du futur, remonte le temps grâce à une drogue et finit par se retrouver dans le corps de Napoléon Bonaparte. Silv, la chimiste qui a inventé la drogue, veut l'empêcher de modifier la trame temporelle et demande l'aide de David Wolf, un psychiatre du présent, pour l'aider. La drogue, découverte par Silv, un peu par hasard, permet à un individu de remonter sa lignée génétique et d'occuper n'importe quel corps de ses ancêtres. Mais, quand on parle de Napoléon et de son impact sur l'histoire, on se doute que les danger d'altération du temps sont grands, sans compter que Hersh est quasiment fou.



Bon, ceci étant dit, qu'est-ce que cela donne ? Déjà, en partant, une drogue qui permet de voyager dans le temps et de modifier les événements passés, cela relève plutôt de la pensée magique (wishful thinking) pour moi. Donc, j'ai eu de la misère à embarquer dans le livre, car cela me paraissait trop gros pour pouvoir être vrai. Qu'est-ce qui reste ? Une partie de l'histoire de Napoléon, un aperçu de l'humanité future, quelques analyses psychologiques, un peu d'amour et de philosophie. Donc, pour moi, le vernis de science-fiction est assez mince.



J'ai assez aimé, car le livre est assez intéressant, mais il s'agit aussi d'un livre que je vais oublier assez vite. Pas tout à fait ma tasse de thé.
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10 sur l'échelle de Richter

Je vous ai raconté la fois où j'ai voulu être pirate ? Non ? Et celle où j'ai tenté de devenir conservateur de musée ? Non plus ? Mais alors, peut-être, celle où je voulais être Haroun Tazieff ou rien ? Ah ? Pourtant, c'est ce qui m'a tenu le plus longtemps. Je m'entrainais même à parler en rrrroulant les R, je scrutais le déplacement des plaques tectoniques, je lorgnais les "hot spots" susceptibles de donner naissance à des volcans , je regardais les poules des voisins en attendant qu'elles manifestent quelque nervosité , signe d'un tremblement de terre à venir.

Comme Lewis Crane.

Lewis Crane, c'est ce petit garçon dont la vie bifurque une nuit, lorsque sa maison s'effondre, puis explose, sous l'effet d'un séisme qui le laisse orphelin et gravement blessé.

Lewis Crane, c'est ce jeune homme dont le bras mort devient douloureux lorsqu'un séisme va survenir; ce savant fou qui concentre toute son énergie à prévoir les catastrophes, mesurer leur impact, prévenir les populations. Et qu'on ne croit jamais. Ce type dévoré par la haine de la Bête, la haine des forces telluriques qui se déchaînent et ravagent tout sur leur passage. Dévoré par une soif de revanche qui lui fait négliger , trop souvent, les sentiments de son entourage.

Lewis Crane, c'est ce pionnier de la science que le sort s'acharne à dévaster, encore et encore. Qui se trouve emporté dans l'histoire malgré lui, dans les combines politiques les plus sordides, dans des sentiments qui le dépassent. Et qui vit, revit, ressuscite encor, malgré les épreuves et les obstacles, ou peut-être à cause d'eux.

L'échelle de Richter ne compte que 9 degrés.
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Mémoire

Inoubliable !



Ce roman, qui aurait pu passer inaperçu tant il est désormais oublié de l’édition française - si ce n’est l’obstination du Culte d’Apophis à remettre au devant de la scène des livres d’anthologie (je me prosterne devant toi, ô pourvoyeur de belle littérature) - est un CHEF D’OEUVRE !



Passée la suspension de crédulité sur le concept de passage dans le temps, on se retrouve, et ce dès les premiers chapitres, complètement happé par ce livre qui, loin de céder à la facilité, nous fait vibrer sur plusieurs périodes de l’Histoire autour de Napoléon, mais aussi de période contemporaine et d’un futur dystopique, sans jamais nous perdre, et avec beaucoup de subtilité dans la gestion des différents personnages à la psychologie détaillée avec finesse.



L’auteur gère admirablement le rythme de son roman, insérant régulièrement des accélérations dans la narration (les révélations du futur m’ont scotché notamment), des révélations sur l’enfance de David, sans oublier une magnifique histoire d’amour intemporelle (ce qui n’est pourtant pas du tout ma came habituelle…).



En résumé, ce type est un génie, ce livre une lecture impérative !

A bon entendeur…



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10 sur l'échelle de Richter

De la bonne SF comme je l'aime, c'est un bon roman dans l'ensemble
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10 sur l'échelle de Richter

Tremblements de terre en équilibre

Il est finalement assez rare de trouver une ambiance film catastrophe qui plus est de qualité, dans les pages d'un roman.

Ici, tout n'est qu'équilibre entre la rigueur scientifique et la dimension humaine ; entre l'histoire de quelques humains et l'Histoire de la planète ; entre notre vie actuelle et la projection future ; entre l'horreur des tremblements de terre et l'effort collectif pour survivre malgré tout.

La stabilité tient finalement à peu de chose, tant sur les continents que dans la littérature...

Il en résulte pour le lecteur des frissons, des images terribles,mais surtout l'espoir que l'humanité continuera à survivre malgré ses erreurs et avec la nature.

Faut-il le lire ? Oui, car le sujet souvent "casse-binette" est rarement aussi bien traité en littérature.
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La Cité des robots d'Isaac Asimov, tome 1

J'attendais beaucoup de ce livre d'Asimov, mais je suis un peu perdu dans ces histoires de robots et les titres qui se recoupent..Qui plus est, l'histoire évolue vers un concept de robots créatifs présentés de façon à leur donner l'air assez ridicules et l'histoire assez intéressante d'une osmose entre humains et robots vire finalement à la farce grotesque.

J'ai du me forcer pour le finir.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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