Il avait passé son baccalauréat en 1951, trois ans après la révolution, et c'est sous l'inspiration du même goût de la provocation qu'il s'était alors décidé à étudier la médecine vétérinaire : guérir des malades, servir l'humanité, c'était la grande fierté de sa famille (son grand-père déjà était médecin), et il avait envie de leur dire à tous qu'il préférait les vaches aux humains.